Depuis le 26 avril, 22 personnes sont mortes au Burundi, au cours de rassemblements de contestation contre un éventuel troisième mandat du président sortant burundais, Pierre Nkurunziz.
Hier encore, des milliers de personnes – dont de nombreuses femmes – sont descendues dans les rues de la capitale, Bujumbura.
La police a procédé à des tirs de sommation et utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants.
La Cour constitutionnelle a validé un nouveau mandat potentiel de Pierre Nkurunziza mais les manifestants le jugent inconstitutionnel.
Hier mardi 12 mai, la police burundaise a ouvert le feu sur des manifestants hier, entraînant la mort de plusieurs personnes. L’Union Européenne et les États-Unis demandent le report du scrutin présidentiel.
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