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L’envoyé spécial des Nations Unions a appelé le gouvernement à répondre aux attentes légitimes du peuple togolais.
Les Nations Unies ont appelé le Togo à réagir, suite au clash de la police avec des centaines de milliers de manifestants qui demandent la fin du règne de 50 ans de la famille Gnassingbé.
Envoyé par les Nations Unies, Mohamed Ibn Chambas a appelé toutes les parties à préserver la paix et la sécurité. Après avoir rencontré le président Faure Gnassigné ce jeudi, Mohamed Ibn Chambas a différé son départ et va rester au Togo pour poursuivre les discussions.
La police a utilisé des gaz lacrimogènes pour disperser les quelques 100 000 manifestants qui ont brûlé des pneus dans le quartier de Be à Lomé, là où est encrée l’opposition.
D’après les citoyens, les messages téléphoniques et les SMS ont été restreints Vendredi. De même il y a eu de nombreuses pannes d’Internet.
Gnassingbé Eyadema, le père du Président actuel, s’est emparé du pouvoir à la suite d’un coup d’Etat en 1967, et il a dirigé le pays pendant 38 ans avant de mourir. Suite à des protestations, il a introduit la constitution de 1992 qui a permis de mettre en place une démocratie multi-partite, et de limiter à deux le nombre de mandats présidentiels. Dix ans plus tard, la justice a modifié cette constitution afin que Gnassingbé Eyadema puisse se représenter.
Toutefois, depuis que l’ancien leader de la Gambie Yahya Jammeh a été forcé à quitter le pouvoir après avoir perdu les élections en décembre dernier, tous les pays d’Afrique de l’Ouest se sont engagés à limiter à deux le nombre de mandats présidentiels…. tous, sauf le Togo.
L’actuel Président, qui a encouragé les investissements pour transformer son pays en un modèle économique similaire à Singapour et à Dubaï, a tenté d’apaiser l’opposition en proposant de réformer la constitution et de rétablir la limite de mandats à deux termes.
Mais l’opposition a rejeté cette proposition, car Faure Gnassingbé pourrait toujours diriger le pays jusqu’en 2030.
Lorsque Faure Gnassingbé avait été lu en 2005, 500 personnes avaient trouvé la mort suite à des manifestations qui avaient été étouffées par la police. Cette fois toutefois, les manifestations semblent éviter toute violence.
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