01/04/2024

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Avec l’apparition des incubateurs au niveau local, l’Afrique s’inscrit parmi les acteurs qui vont participer et tirer des bénéfices de la Révolution numérique. Comme des nids douillets, ces structures de soutien intellectuel, logistique et financier jouent un rôle majeur dans la conception de produits et de services nouveaux et à très forte valeur ajoutée. La réussite de ces projets laisse présager une redistribution totale des richesses dans le monde.

Comment les incubateurs favorisent-ils une économie Made in Africa rentable ?

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La Révolution numérique est en marche et chaque jour, elle modifie un peu plus vos modes de vie. La majorité des éléments qui transforment votre quotidien sont immatériels, comme les programmes informatiques ou la gestion des données. Toutes ces innovations peu coûteuses, mais très rentables, naissent dans le cerveau de jeunes créateurs. Or, ces derniers, rapidement confrontés à la dure réalité du monde de l’entreprise, sont nombreux à connaître un échec prématuré. Pour faciliter l’éclosion des start-ups africaines, des espaces dédiés apparaissent un peu partout sur le continent. Voici quelques-uns de ces incubateurs qui offrent une assistance vitale à la croissance de l’entreprise « Made in Africa » de demain.

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1. Le CTIC à Dakar (Sénégal)

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C’est l’un des incubateurs les plus en vue, car il s’attache à proposer tous les services nécessaires à l’éclosion des start-ups locales en fournissant un accompagnement de qualité (coaching, formations, mise en réseau, logistique, production et mise en contact avec des investisseurs). La durée de cet accompagnement est d’environ 3 ans pour chaque PME.

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2. Woelab à Lomé (Togo)

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Le Woelab est un espace d’échanges et de créativité numérique. Ce centre d’innovation incube plusieurs projets associés au Web et aux TIC, lesquels peuvent ainsi facilement accéder à des financements participatifs de la plateforme Ulele. Parmi les équipements disponibles, on trouve des imprimantes 3D. Chaque semaine, des experts donnent des formations gratuites relatives au secteur du numérique.

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3. Jokkolabs, à Dakar (Sénégal)

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C’est un cas particulier qui présage sans doute l’avenir du secteur. Le premier incubateur Jokkolabs a été inauguré à Dakar, en octobre 2010 (le 10/10/10 pour être précis). Depuis cette date, cette organisation indépendante à but non lucratif développe un écosystème de l’innovation qui repose sur une communauté organique et un réseau qui se développe à l’international. Les incubateurs Jokkolabs sont présents à Bamako (Mali), à Ouagadougou (Burkina Faso), à Casablanca (Maroc), à Abidjan (Côte d’Ivoire), à Banjul (Gambie), à Cotonou (Bénin) et même en région parisienne, avec un incubateur installé à Nanterre.

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4. Le MEST à Accra (Ghana)

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C’est un incubateur récent qui fait montre d’un allant impressionnant. Outre, la mise à disposition d’espace de travail, MEST (Meltwater Entrepreneurial School of Technology) est aussi une école originale qui diffuse des cours sur le secteur du numérique. Parmi ses partenaires, on trouve Amazon, Vodafone ou Samsung.

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5. L’iHub  à Nairobi (Kenya)

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L’iHub et aussi le premier incubateur du pays. Fondé en 2010, il a accompagné des dizaines de start-ups locales. Il met en avant la qualité de ses connexions avec les investisseurs, ce qui permet aux jeunes entrepreneurs de matérialiser rapidement des projets cohérents.

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6. Activspaces à Douala, au Cameroun.

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Activspaces propose différents services aux start-ups des nouvelles technologies. Ils incluent un espace de coworking et un laboratoire équipé qui permettent de faire des prototypes. Les dirigeants de ce centre d’innovation facilitent également la mise en réseau et la présence régulière d’intervenants étrangers ou de la diaspora. Ces personnalités fournissent des conseils techniques et apportent parfois le capital de départ d’un projet.

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7. Le CIPMEN à Niamey (Niger)

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Le CIPMEN est le premier incubateur du pays. Il est le fruit de l’association des autorités publiques nigériennes, de l’incubateur sénégalais CTIC Dakar et de groupes privés comme Orange, Total ou Veolia. Son directeur général, Almoktar Allahoury, pérennise les activités de 5 ou 6 PME locales en mettant à disposition un espace de travail, des sessions de coaching, des formations en développement des affaires, et en facilitant les contacts avec des investisseurs internationaux.

Ce ne sont là que des exemples du dynamisme des incubateurs. Actuellement, il y en aurait une centaine sur tout le continent africain. C’est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur, car les dirigeants politiques découvrent chaque jour l’incroyable potentiel de ces structures sur l’économie locale. Alors que le déclin annoncé des secteurs de l’industrie affaiblit l’emprise des pays développés, la Révolution numérique permet aux pays d’Afrique de prendre place parmi les premiers bénéficiaires de la nouvelle transformation mondiale.

À SUIVRE : 10 jeunes entrepreneurs qui font de l’Afrique un carrefour de l’innovation.

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