19/04/2024

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Gianni Infantino a été élu président de la Fédération internationale de football (FIFA). Ses premières déclarations visent à ramener le calme dans une institution qui vient de traverser l’un de ses pires moments. Avant son élection, il avait évoqué certaines propositions visant à augmenter le nombre d’équipes au Mondial, dont 2 équipes africaines de plus.

Portrait de Gianni Infantino

Né le 23 mars 1970, en Suisse, Giovanni Vincenzo Infantino a rejoint l’UEFA en 2000. Dans l’ombre de Michel Platini, auquel il est très attaché, il a participé au développement des compétitions européennes, notamment celles de la Ligue des champions de l’UEFA et le Championnat d’Europe de Football. Homme chaleureux, souriant et discret, il est apparu très ému après son élection à la présidence de la FIFA. Son élection a constitué une surprise, même s’il ne lui a fallu que 2 tours et que sa victoire est très large. Gianni Infantino succède à Sepp Blatter, le président légendaire qui a fait de la FIFA une fédération si puissante. Sepp Blatter a été suspendu de ses fonctions en octobre 2015, en raison d’accusation de corruption.

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7 équipes africaines au Mondial

Quelques jours avant son élection, Gianni Infantino a évoqué quelques propositions de travail lors d’une entrevue accordée à la revue Jeune Afrique.

Il a manifesté son envie « d’accorder une place plus forte à l’Afrique au niveau international. »

Le nouveau président de la FIFA propose par exemple d’augmenter le nombre de représentants de l’Afrique qui siègent au comité exécutif de la FIFA. On passerait ainsi de quatre à sept membres africains. Autres éléments de réflexion, passer de 32 à 40 pays participants aux phases finales de la Coupe du monde. L’Afrique qui disposait de 5 équipes lors de la Coupe du monde 2014 pourrait compter sur 7 équipes au total, soit 2 de plus.

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Promesses de campagne électorale ou véritable projet ? L’avenir nous le dira. Le premier objectif de Gianni Infantino sera de ramener le calme dans un organisme au cœur d’un vaste scandale financier. Il a d’ailleurs déclaré :

« La FIFA a traversé des moments tristes, une crise, mais c’est derrière nous. Nous devons aller de l’avant et appliquer les principes de bonne gouvernance. »

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À SUIVRE : La Chine, nouvel eldorado des footballeurs Africains.

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