L’incertitude avait débuté hier soir. Aujourd’hui c’est confirmé : le Burkina Faso a été le siège d’un coup d’État.
Un représentant militaire des auteurs du coup d’État annonce la destitution du président intérimaire Michel Kafando
Le lieutenant-colonel Mamadou Bamba a pris la parole sur la télévision publique burkinabée.
Il confirme également la dissolution du gouvernement.
“Le gouvernement de transition [et] le Conseil national de la Transition [sont] dissous. Une large concertation est engagée pour former un gouvernement […] pour aboutir à des élections inclusives et apaisées.”
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Hier, des soldats fidèles à l’ancien président Blaise Compaoré avaient débarqué en plein conseil des ministres et pris en otage le Président et plusieurs ministres
Le Président français François Hollande a condamné ce coup d’État, appellant à la libération “immédiate” des otages. Au Burkina Faso, des manifestants ont également exprimé leur mécontentement.
Le nouvel homme fort est l’ancien bras droit de Blaise Compaoré
Gilbert Diendéré a été désigné à la tête du mouvement des putschistes, le “Conseil National de la Démocration”.
Le Burkina Faso plonge dans l’incertitude
Le Burkina Faso attendait de nouvelles élections, prévues le 11 octobre suite à la chute de Blaise Compaoré. Le coup d’État a tout bouleversé. Tout rassemblement de personne est désormais interdit au Burkina Faso. Un couvre-feu a été mis en place entre 19 heures et 6 heures du matin, et les frontières du Burkina Faso ont été fermées.
À SUIVRE : il démissionne après 27 ans au pouvoir. Un nouveau chapitre pour le Burkina Faso ?