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Les affaires du voile islamique en France reprennent du service. Une nouvelle polémique vient s’ajouter à la longue liste des affaires autour de ce voile « maudit » par une partie de la société française. À l’origine de cette nouvelle polémique, une interview donnée par Manuel Valls qui se prononce pour l’interdiction du voile à l’université. En guise de riposte, des étudiants ont vite réagi à ces propos par le hashtag interposé, devenu viral, #VraisProblèmesUniversité. Un faux problème, comme le commentent certains, pour masquer les vrais problèmes rencontrés par les étudiants français.
Un ras-le-bol collectif
Autour de ce Hashtag, des centaines d’étudiants et d’enseignants vont alors témoigner des « vrais problèmes » qui touchent leurs quotidiens académiques et faire part de leurs ras-le-bol collectif contre un système éducatif en crise. En voici quelques exemples :
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Rappel des faits
Cette semaine, le premier ministre Manuel Valls s’est exprimé dans les colonnes du journal Libération en faveur d’une loi « stigmatisant » les étudiantes voilées à l’université.
À en croire les propos de certains dirigeants politiques français comme l’ancienne ministre des Droits des femmes Pascale Boistard, le problème primordial de l’université serait, sans équivoque, le voile islamique. Des propos appuyés par Manuel Valls le 13 avril dernier quand il dit :
« Il faudrait faire une loi sur le voile à l’université, mais il y a des règles constitutionnelles qui rendent cette interdiction difficile. Il faut donc être intraitable sur l’application des règles de la laïcité dans l’enseignement supérieur.»
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Des voix qui se lèvent à gauche
Les propos du premier ministre ont déclenché des réactions hostiles au sein même du gouvernement et de son parti politique comme celle de Patrick Mennucci, député PS de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhone, qui s’est adressé au premier ministre avec un tweet :
«Pourquoi ouvrir un débat qui n’existe pas? Concentrons-nous sur les vrais problèmes».
Le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur Thierry Mandon, s’est également exprimé contre cette législation sur RTL :
«Il n’y a pas besoin de loi sur le voile à l’université». «Ce que je vois sur le terrain, ce que me disent tous les présidents d’université c’est qu’il n’y a pas de problème et que ce n’est pas utile de créer un problème là où il n’y en a pas». Et de poursuivre : «Il n’y a pas de contagion du foulard, il y a des étudiantes qui ont tout à fait, parce qu’elles sont adultes, le droit de garder un foulard, le foulard n’est pas interdit dans la société française.» «Quand on est usager d’un service public on a le droit d’avoir un foulard, on peut en penser ce qu’on veut mais ce droit existe», avant de conclure: «Je pense qu’il n’y a pas besoin de ce texte».
La Conférence des présidents d’université, quant à elle, a également critiqué cette interdiction dans un tweet sur le hashtag #VraisProblemesUniversite :
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