20/04/2024

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Le surf compte de plus en plus d’adeptes. Au cours des 10 dernières années, leur nombre aurait dépassé les 35 millions. Parmi eux, les pratiquants réguliers sont toujours à la recherche de nouveaux lieux très venteux où les vagues sont nombreuses et les plages peu fréquentées par les baigneurs.

Avec 26 000 kilomètres de côtes quasiment inexploitées, le continent africain peut offrir des solutions innovantes. D’autant plus que localement, de véritables experts s’intéressent à ce thème. C’est le cas en Côte d’Ivoire où Hadi Beyoun a fondé The West Factory, un atelier de fabrication artisanale de planches de surf qui sert aussi de lieu d’échange aux surfeurs qui vivent ou passent dans le coin.

La naissance d’un intérêt national

C’est lors de son séjour en Australie, dans le cadre de ses études universitaires, qu’Hadi a découvert le plaisir du surf. De retour en Côte d’Ivoire, il continue à surfer. Ses deux endroits préférés sont les plages d’Assinie et celle de San Pédro. Actuellement, les surfeurs qu’il côtoie sur place sont surtout de nationalité libanaise ou française, mais selon lui, de plus en plus de jeunes ivoiriens s’intéressent à ce sport. Il a même noté que dans les derniers stages et cours d’entraînement donnés en Côte d’Ivoire et auquel il a assisté, les femmes étaient de plus en plus nombreuses.

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Paul Abbas, un soutien majeur

Afin de lancer dans les meilleures conditions son atelier de production, Hadi a demandé à Paul Abbas de venir l’aider. Paul Abbas est un shaper (quelqu’un qui confectionne les planches de surf) indépendant et autodidacte. Il vient du Liban. Il y a quelques années, quand ce passionné de surf a décidé de pratiquer ce sport de glisse dans son pays, il a constaté qu’il n’y avait pas un grand choix de planches dans les magasins. Il a donc décidé de fabriquer les siennes lui-même. Depuis cette date, Paul Abbas est devenu un fabricant réputé. Durant le mois où il restera en Côte d’Ivoire avec Hadi pour l’aider à lancer The West Factory, il tentera de communiquer son savoir-faire aux Ivoiriens.

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Les perspectives d’une réponse populaire

Hadi espère que le surf deviendra rapidement un sport populaire en Côte d’Ivoire et que son petit atelier sera très actif. Le jeune entrepreneur souhaite que la demande croisse tellement qu’il lui faudra recruter et former une équipe d’employés locaux. Le catalogue pourrait alors s’étoffer et comporter des dizaines de modèles différents. Alors que la Côte d’Ivoire s’installe dans une phase de reconstruction après la période de la guerre civile, Hadi espère que la pratique du surf deviendra une activité populaire et que cela changera l’image du surf comme étant un sport occidental de luxe.

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Le rêve d’Hadi c’est que comme Hawaii, la Californie ou l’Australie, la Côte d’Ivoire devienne l’une des meilleures destinations pour la pratique du surf dans le monde. Il peut compter sur les atouts de son pays : une bonne qualité de vie et à moindre coût, du vent et de grosses vagues.

À SUIVRE : 11 surfeurs qui cassent tout le mythe.

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