Le 29 juillet 2015 passé, les comédiens Gad Elmaleh et Kev Adams se sont produits ensemble de façon tout à fait impromptue sur la scène du Paléo Festival de Nyon en Suisse. La nouvelle a été annoncée par Kev Adams via les réseaux sociaux. Pour le plus grand bonheur de ses fans, la star du rire Gad Elmaleh, à l’occasion de ses 20 ans de scène, a fait une adaptation de son dernier spectacle « Sans tambour ». C’est donc l’occasion de revenir sur certains faits de sa carrière.
De Rabat à Montréal en passant par la France
Le virus de la scène s’est insinué en Gad Elmaleh alors qu’il n’était âgé que de 5 ans. Il finit par faire des études de sciences politiques au Canada avant de revenir en France en 1992 pour suivre une formation artistique au Cours Florent. Il fait les premières parties matinales de l’émission d’Arthur. Son visage devient populaire grâce à son apparition dans l’émission Gabriel studio. Cette notoriété lui permet de monter son premier one-man show intitulé « Décalages ». Ensuite, il se consacre au cinéma où il a beaucoup de succès.
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Ses succès
Celui qui arrive à arracher des larmes de joie de ses téléspectateurs peut se vanter d’avoir une belle carrière au cinéma. Après avoir joué des personnages de scène comme Coco et Chouchou, qui ont séduit le public, Gad Elmaleh a eu à plusieurs reprises l’occasion de prouver que son jeu d’acteur s’étendait bien au-delà des frontières du stand-up. On le voit au côté d’Audrey Tautou dans « Hors de prix », un film où son personnage Jean est très touchant.
Il tient également le premier rôle masculin auprès de Sophie Marceau dans « Un bonheur n’arrive jamais seul », où il est l’amoureux de la demoiselle. Dans “La doublure”, il est François Pignon, un personnage sans histoire et assez crédule. Dans la «La vérité si je mens » ou encore « Les seigneurs », il démontre son talent.
Mais là où le public l’aime, c’est sur la scène, lieu par excellence où il se lâche (chante, danse, vanne…). Ses spectacles incontournables sont : “Papa est en haut”, “L’autre c’est moi”, “sans tambour”, et la nouvelle version de sans tambour pour célébrer ses 20 ans de scène.
Ses désillusions professionnelles
Le comble pour un humoriste ayant atteint le niveau scénique de Gad Elmaleh, c’est certainement d’avoir envie de faire autre chose que faire rire. Et pourtant, c’est le sentiment qui habite l’humoriste à la fin de l’année 2012. Fatigué d’amuser la galerie, Gad Elmaleh souhaite par-dessus tout qu’on le considère comme un artiste complet, sans genre scénique fixe. Il peut en effet jouer et être dramatique. Mais ce n’est pas dans ce registre qu’il est le plus connu et apprécié. Ce constat n’entrave en rien sa créativité puisqu’il revient à l’affiche avec un autre spectacle « Sans tambour ». Il s’occupera finalement de ce qu’il sait faire le mieux, faire rire.
A l’assaut du pays de l’Oncle Sam
L’humour américain n’a strictement rien à voir l’humour français. Être célèbre dans une région francophone ne signifie pas que vous recevrez le même accueil aux USA. Fort de ce constat, Gad Elmaleh s’est lancé pour défi de briller en Amérique presque autant qu’en France. Le pays est grand, le défi est énorme. La star vraiment inconnue laisse tout derrière lui. Il s’immerge et redevient un débutant qui doit non seulement travailler son accent mais aussi maîtriser les bases de l’humour américain.
Entre bide et apprentissage, de petite salle en petite salle, de mois en mois, il finit par avoir raison de ceux qui le décourageaient. Son nom va être affiché en grand sur l’affiche de grandes salles sur Broadway et à Los Angeles.
Un chewing-gum sous les talons nommé Swissleaks
Alors que tout va pour le mieux dans sa vie, l’humoriste doit faire face à un vent de commérage colporté par un journal à propos d’un compte en Suisse qu’il a ouvert entre 2006-2007 et fermé à la même époque. Il n’est jamais très bien vu de pratiquer de l’évasion fiscale mais étant donné que l’artiste a depuis très longtemps tourné cette page financière, son action pouvait être touchée du sceau de la prescription.
Malheureusement, l’opinion publique ne l’a pas vu de la sorte, et cette information lâchée par le journal « le Monde », au lieu de passer inaperçue, a embrasé la toile et entrainé au grand dam de l’humoriste plus de houle qu’il ne fallait. Tout le monde s’est emparé de l’histoire et la retranscrite d’une façon qui n’a pas toujours été plaisante. Ainsi, sa fameuse publicité pour le compte de la Banque LCI a été parodiée et transformée pour mettre l’accent sur cet aspect de sa vie.