26/04/2024
Si depuis décembre 2014 le taux de contamination et le nombre de morts ont diminué, il ne faut pas crier victoire trop tôt, ni relâcher les efforts

Car si les chiffres indiquent un recul de l’épidémie, David Nabarro, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour Ebola, met en garde les autorités sanitaires et la communauté internationale contre une baisse de la vigilance, et précise « qu’un seul cas suffit pour que tout s’embrase à nouveau ».

David Nabarro

Mr._David_Nabarro,_Special_Representative_on_Food_Security_and_Nutrition,_UN_High-level_Task_Force_on_the_Global_Food_Security_Crisis_(6139808071)

source : wikimedia

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Ce dernier s’inquiète également de la récente difficulté à recenser les malades. Ainsi, « moins de 50 % des nouveaux cas sont détectés lorsque nous retraçons les contacts des victimes d’Ebola. Cela veut dire qu’une fois sur deux – et ce chiffre est énorme – un nouveau cas est pour nous une surprise. Une fois sur deux, nous ne savions pas que le malade avait été en contact avec une personne contaminée ». Allant plus loin, ce dernier ajoute que « non, la situation n’est pas sous contrôle ».

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