23/04/2024

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis une alerte relative à « l’urgence de santé publique de portée mondiale » que constitue la propagation du virus Zika. Si le foyer actuel se situe en Amérique du Sud, la propagation du virus semble être très rapide et gagne le reste du monde. Voici les 7 choses à savoir sur ce virus.

1. Le Virus

Le Zika est un arbovirus qui se transmet par la piqûre de certains moustiques. Ce virus fait partie d’une catégorie dans laquelle on trouve la dengue et la fièvre jaune. Il a été isolé pour la première fois en Ouganda en 1947.

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2. La propagation

Le virus a déclenché sa première épidémie en 2007 en Micronésie où 3/4 de la population ont été touchés. Il a ensuite atterri en Polynésie française (2013) puis au Brésil (mai 2015). Il y aurait plus de 1,5 million de personnes touchées dans ce pays et les experts estiment que près de 4 millions de personnes seront affectées sur le continent américain. La Guadeloupe et la Martinique sont déjà entrées en phase épidémique. Les premiers cas sur le territoire européen viennent d’être détectés. À ce jour, on en recense 5 en France. La rapidité de la propagation au niveau mondial est à l’origine de l’alerte lancée par l’OMS.

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3. Les risques

Le virus Zika est soupçonné de provoquer des troubles neurologiques (notamment le syndrome de Guillain-Barré) et des paralysies respiratoires. Il existe une forte probabilité qu’une femme enceinte et infectée transmette le virus à son fœtus et que le nouveau-né développe une microcéphalie (le périmètre crânien ne se développe pas et empêche la croissance du cerveau). Les cas extrêmes conduisent à la mort in utero ou lors des premiers jours de la vie du nourrisson. La communication des organismes de santé est donc surtout tournée vers les femmes enceintes. Certains pays n’hésitent pas à demander aux couples de reporter leurs projets de paternité.

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4. Les symptômes

Dans la majorité des cas, l’infection ne provoque pas de symptômes. Quand ils sont constatés, il s’agit d’éruptions cutanées, de fièvres et de courbatures. Dans des cas plus rares, on peut observer une conjonctivite. Au bout de 2 à 7 jours, les symptômes disparaissent d’eux-mêmes. La contraction est immunisante, ce qui signifie qu’on ne peut contracter le virus qu’une seule fois.

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5. Le diagnostic

La plupart du temps, les gens ne savent pas qu’ils ont été infectés. Les symptômes sont très courts et les malades pensent qu’ils ont une grippe. Seules des analyses de sang, d’urine ou de salive permettent de détecter le virus, mais sa durée de vie est très courte.

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6. La contagion

La contraction du virus est vectorielle. Même si la possibilité d’une transmission par le sang ou le sperme n’est pas définitivement écartée, elle reste peu probable aux yeux des spécialistes.

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7. Les traitements

Il n’existe pas de vaccin pour se protéger du virus ni de traitement pour se soigner. Cependant, la collaboration des universités de Laval (Québec) et de Pennsylvanie (USA) avec les laboratoires pharmaceutiques Inovio et GeneOne Life Science devrait proposer un vaccin pour la fin de l’année.

En attendant, il est recommandé d’éliminer les lieux où les moustiques se développent (les réservoirs d’eau, les seaux, les soucoupes des pots de fleurs…). Les habitants doivent utiliser des répulsifs antimoustiques, des moustiquaires et des vêtements longs.

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À SUIVRE : Deux vaccins expérimentaux contre l’Ébola sont testés au Libéria.

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