25/04/2024

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La FIFA, principale instance et organe de direction du football, avait il y a quelques années, décidé de l’interdiction de transfert de joueurs ayant moins de 18 ans. Dans le cas du continent africain, cette décision quoi que salutaire, aurait pu briser les rêves de beaucoup de jeunes joueurs si les écoles de foot n’avaient pas commencé à y voir le jour. Elles sont devenues le passage obligatoire pour avoir une chance d’accéder aux championnats les plus suivis au monde. Mais qu’en est-il réellement du professionnalisme et du sérieux de ces centres de formation Africains ?

Des écoles de foot un peu partout

Historiquement, l’AS Monaco, club français, est le tout premier à implanter un centre de formation sur le continent. Aujourd’hui, les écoles de foot se sont multipliées un peu partout. Elles offrent des formations et des possibilités différentes, principalement en fonction de leur renommée. Certains clubs de football célèbres en Afrique, se sont même dotés de leur propre centre de formation. C’est le cas de l’ASEC d’Abidjan. Cela sous-entend que les clubs africains ont, pour la plupart, pris conscience de la nécessité de former les jeunes joueurs.

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La nécessité d’un meilleur encadrement du secteur

La floraison des écoles de foot sur le continent vient avec son contingent de pièges. En effet, le monde du football génère beaucoup d’argent aujourd’hui et autour se développent souvent toutes les formes de vices. Il est donc devenu très courant de voir des jeunes joueurs et leurs parents se faire arnaquer par des agents malveillants. Des réseaux entiers se forment pour donner plus de crédibilité au forfait.

Le cas d’Elie et d’autres jeunes joueurs illustre bien le phénomène. Après avoir pris connaissance de l’existence de l’association  « Amis talentueux du football » (ATDF)  basée en France qui serait en partenariat avec l’école de football Al-Mostakbal à Casablanca, Elie s’est rendu au Maroc.

« Cette association est basée en France, donc elle m’avait l’air plus sérieuse. J’ai contacté son président, il m’a dit qu’il fallait payer 800 euros afin de recevoir une formation de deux mois au sein de l’école de football partenaire Al-Mostakbal, située à Casablanca au Maroc, avant de participer à des tournois en France et en Belgique », raconte-t-il.

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Malheureusement, une fois sur place, il n’a jamais été véritablement formé, n’a pas été interné comme convenu ; au lieu de cela, il s’est retrouvé dans une pièce de 20 mètres carrés avec treize autres jeunes qui y étaient entassés depuis plusieurs semaines pour les mêmes raisons que lui.

Voilà une triste réalité face à laquelle il urge que les fédérations de football et les gouvernements africains trouvent les solutions appropriées. Les écoles de foot sont un vivier et devraient pouvoir bénéficier d’un meilleur encadrement étatique si l’Afrique veut voir, dans le futur, de nombreux nouveaux Drogba et Eto’o sur la scène internationale.

À SUIVRE : 11 des plus grands entraîneurs du football africain.

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