25/04/2024

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Il est l’un des hommes d’affaires les plus puissants d’Afrique. Haut de ses 85 ans, Othman Benjelloun est l’un des patriarches de la finance marocaine et la première fortune du Maroc. Il est même plus riche que le Roi Mohammed VI. Selon le classement 2016 du magazine américain Forbes, le président du holding FinanceCom et de la BMCE Bank se positionne à la 959e place mondiale avec une fortune estimée à 1,7 milliard d’euros. Une fortune en baisse de 450 millions d’euros par rapport à l’année dernière.

Parcours

Né en 1932, Othman Benjelloun est l’un des héritiers du Haj Abbas Benjelloun, un riche homme d’affaires Fassi qui avait fondé ses activités autour de l’import-export avec les Français durant le protectorat. Diplômé de l’école polytechnique de Lausanne dans les années 50, il rentre au Maroc quelques années plus tard pour faire fructifier et développer l’entreprise familiale avec son frère ainé. Il investit rapidement dans de nombreux domaines : la sidérurgie, l’aluminium, l’automobile, avant de nouer des partenariats de prestige et des alliances stratégiques dans les années 60 avec des multinationales telles que Volvo, General Motors, Goodyear et notamment Westinghouse.

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L’achat de la Banque marocaine de commerce extérieur

C’est en 1988 que Othman Benjelloun a un coup de génie avec le rachat de la Royale Marocaine d’Assurances (RMA), une entreprise fondée en 1949 par son père ainsi que des proches de la famille. Grâce aux liquidités de la compagnie, il lance une opération d’acquisition sur la Banque marocaine pour le commerce extérieur, une banque qui faisait partie d’un vaste programme de privatisation mené par le royaume.
La Banque, qui est devenue plus tard la BMCE BANK, s’est rapidement imposée dans le paysage économique et financier marocain. En 2013, la banque a réalisé un chiffre d’affaires annuel global de 12,6 milliards d’euros. Othman Benjelloun, porté par le succès de ses opérations financières, est, suite à cette acquisition, élu président du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM).

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Les coups de maîtres

Avec le rachat de la BMCE Bank, l’empire du premier banquier du Maroc commence à prendre forme et surtout à s’étendre. Il se diversifie dans le secteur bancaire au Maroc mais également en Afrique grâce au contrôle de la Banque de Développement du Mali (BDM), un projet jugé audacieux à l’époque par ses confrères, et à l’acquisition de la Bank of Africa, une compagnie présente dans une dizaine de pays africains. À terme, le banquier compte conquérir tout le continent

« Nous visons à couvrir tous les pays africains dans les 10 à 15 ans, à partir des 21 pays où nous sommes actuellement actif » a-t-il confié.

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La diversification

Ancien conseiller de Hassan II, il profite de son influence, de ses réseaux et de son savoir-faire pour lancer sa Holding FinanceCom, un conglomérat qui regroupe de nombreux secteurs comme la banque et finance, l’assurance, les médias, l’industrie et la nouvelle technologie, et même les télécoms. Justement, pour acquérir la licence téléphonique, Othman Benjelloun avait signé le plus gros chèque de l’histoire du Maroc en août 1999: 900 millions d’euros pour la licence.

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En diversifiant les risques, Othman Benjelloun a su garder une longueur d’avance sur ses concurrents comme le groupe Saham fondé par Moulay Hafid Elalamy, récemment Ministre de l’Industrie et du Commerce marocain et accessoirement le 40ème homme le plus riche d’Afrique avec une fortune personnelle estimée à 558 millions de dollars.

À SUIVRE : 10 secteurs d’activité qui fabriquent des milliardaires en Afrique.

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