19/04/2024

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Le Maroc est connu pour ses friandises, ses villes ancestrales, ses paysages contrastés, ses festivals, son économie mais également sa singularité. Si vous êtes de passage dans le royaume chérifien, attendez-vous à quelques moments de dépaysement ou parfois d’incompréhension car le pays a su se forger une identité bien à lui. Une identité qui est retranscrite dans plusieurs codes de la vie qui vous sont présentés aujourd’hui dans cette liste.

1. Les grands taxis

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Au Maroc, il existe trois types de taxis : le petit taxi qui permet d’accueillir trois passagers, le taxi touristique qui est destiné à une clientèle plus aisée et le fameux grand taxi, que les locaux appellent le « requin blanc ». Ce dernier, très souvent de marque Mercedes 240 Diesel, est ancré dans la culture urbaine marocaine. De couleur blanche, bleue, beige ou verte, ces taxis permettent d’entasser jusqu’à 7, voire 8 passagers parfois dans le même véhicule : trois passagers devant, parfois quatre (deux du côté conducteur – et deux côté passager dans les cas extrêmes), et quatre en arrière.

Ces taxis économiques ont la réputation d’être de véritables bêtes de courses : très efficaces quand on est en retard au travail. Malheureusement pour les nostalgiques et heureusement pour les usagers, le parc de taxi Mercedes est en train d’être renouvelé avec des grands véhicules flambant neuf pouvant accueillir jusqu’à 8 passagers sans encombrement.

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2. Frapper, un mot qu’on entend à longueur de journée

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Les marocains adorent frapper, au sens figuré bien sûr ! En Darija, « parler marocain », on utilise le terme « drab » frapper à tout va « Drabt wahed el assir », que l’on traduit littéralement par « j’ai frappé un jus », qui signifie « j’ai bus un jus ». Ce mot s’emploie également pour signifier d’autres idées comme celle-ci « drob lia ala had tonobila » littéralement traduit par « frappe moi cette voiture », que l’on comprend par « regarde cette voiture» ou encore « drabt wahed el kamija », « j’ai frappé une chemise » pour dire « j’ai porté une belle chemise » !

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3. On mange la viande à la fin

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Si par chance vous êtes invité à un diner marocain pour manger un couscous ou un tagine, il y a des codes que vous devez observer. Par exemple, dans certaines régions, si vous commencez par prendre un morceau de viande pour accompagner vos légumes avant tout le monde, vous allez créer une petite gêne autour de la table. Il faut attendre la fin du repas pour que le chef de famille partage équitablement la viande.

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4. Tcharmil

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Vous vous souvenez de la sapologie, ce courant de dandysme à l’africaine prônée par la société des ambianceurs et des personnes élégantes du Congo ? Et bien dans la même veine, il existe un mouvement, ou plutôt un phénomène vestimentaire populaire similaire au Maroc, mais cette fois sans le côté élégant : cela s’appelle « Tcharmil », un mot emprunté à l’art culinaire et qui veut dire en langage dialectal marocain : faire mariner dans une sauce généralement épicée (sauce tomate), relevée et acidulée pour donner plus de goût ou parfumer viandes, poissons, volatiles et légumes.

Le « Mcharmal », celui qui est mariné dans les méandres de la société, doit remplir un code vestimentaire strict : une moto, de marque T-Max de préférence pour les plus fortunés, des survêtements Adidas noir, des espadrilles Air Max ou Cobra, une montre bling-bling de contrefaçon, un sabre, une coupe de cheveux punk, et des psychotropes. Ces gentlemans du 21ème siècle sont passés maîtres dans le vol à l’arraché et la terreur, du moins, avant que la police ne mène de larges compagnes d’arrestation. Pour dissuader les jeunes (pour la plupart issus de quartiers défavorisés) d’emprunter ce code vestimentaire de contre-culture, les policiers n’hésitent pas à raser les cheveux des jeunes « mcharmeline » en herbe qu’ils croisent dans la rue !

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5. Le mausolée Bouya Omar

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Récemment fermé par le Ministère de la Santé, il s’agit d’un ancien asile psychiatrique « très spécial » qui accueillait pas moins de 800 malades. Dans ce centre d’exorcisme de « djins » (« esprits malfaisants » ou « démons » en arabes), les malades étaient enchaînés pendant des années, affamés et maltraités par des pseudos-guérisseurs qui exploitaient financièrement les familles des malades convaincues de la sainteté du lieu.

À SUIVRE : Que faire à Casablanca, la capitale économique du Maroc ? 

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