20/04/2024

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Certains films africains sont de véritables chefs d’oeuvre qui, bien souvent, racontent beaucoup plus qu’une simple histoire.

Timbuktu (Mali, 2015)

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Réalisé par Abderrahmane Sissako, le film relate l’histoire de Kidane et de sa famille devant faire face aux nouvelles lois qui règnent à Tombouctou. Dans la ville, les habitants subissent le régime de terreur des djihadistes. Les femmes deviennent des ombres et des tribunaux improvisés rendent des sentences sorties de nulle part. Non loin de cette ville, Kidane et les siens sont épargnés par le chaos qui y règne jusqu’au jour où Kidane tue accidentellement un pêcheur qui s’en est pris à sa vache. Le film a reçu 7 Césars dont le César du meilleur film français de l’année.

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Gare centrale (Égypte, 1958)

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Dans une ambiance musicale, mélodramatique et politique, Gare centrale a été réalisé par Youssef Chahine. Avec pour sujet le désir charnel sans issue, ce film a été l’une des plus grandes bombes cinématographiques de la décennie.

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Sambizanga (Congo-Angola, 1973)

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Conte moderne, ce film relate l’histoire d’une femme allant de prison en prison pour retrouver son mari. Un film de lutte contre l’oppression coloniale qui se déroule en Angola mais qui a été filmé au Congo. Sa réalisatrice, Sarah Maldoror, a étudié à Moscou et a travaillé sur la bataille d’Alger. Elle a alors décidé de se lancer dans le cinéma.

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Chronique des années de braise (Algérie, 1975)

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En 1975, le film de Mohammad Lakhdar-Hamina remporte la Palme d’or à Cannes mais tombe dans l’ombre.

À travers la vie d’une famille et de quelques individus, la population algérienne résiste à l’expropriation de ses terres et à la déculturation. Le film commencera en 1939 et se terminera en 1954. Par des repères historiques, le film essaye d’expliquer aux télespectateurs que le 1er novembre 1954, la date de déclenchement de la Révolution Algérienne, est l’aboutissement du long trajet entrepris par le peuple algérien contre la prise de la ville d’Alger, le 5 juillet 1830.

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Le Vent (Mali, 1983)

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Une histoire qui rappelle celle de Roméo et Juliette. Souleymane Cissé a réalisé ce film à la saveur des films hippies d’Amérique pendant les années 60. Mais par son histoire, il jette de grandes ombres.

Le petit-fils d’un grand chef malien tombe amoureux de la fille d’un gouverneur. Le jeune couple va alors se lier pour contrer les mesures du père de la jeune fille qui refuse leur union. L’imagerie du film est magnifique, la musique moderne, inoubliable et la fin est mythique.

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Hyènes (Sénégal, 1992)

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À travers ce film, le réalisateur Djibril Diop Mambety relate l’histoire d’une femme qui, délaissée et chassée de la ville par son amant, va à l’étranger alors qu’elle porte un enfant. Mais dans la petite cité du Sahel, des griots annoncent à la population de Colobane le retour de cette femme devenue multimillionnaire. Autour d’un banquet, Linguere Ramatou annonce un don de 100 milliards de francs CFA à la ville, en échange de quoi elle demande la mort de son ancien amant, Draman.

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Guelwaar (Sénégal, 1993)

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Le réalisateur Ousmane Sembene s’est basé sur une histoire vraie pour créer son scénario. Il le transforme en un jeu d’échec de plusieurs personnages, un drame sur la religion africaine, et un film sur la fierté africaine.

Le catholique et grand défenseur de l’auto-détermination en Afrique, Guelwaar, a été tué. Lors de ses obsèques, l’éloge funèbre se fait autour d’un cercueil vide. Suite à une erreur administrative, une puissante famille musulmane l’a enterré et ne veut rien révéler. Les deux communautés religieuses se dressent alors l’une contre l’autre en évoquant le souvenir de Guelwaar. Une scène finale étonnante et des chansons qui font l’âme du film.

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Les Silences du palais (Tunisie, 1994)

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Moufida Tlatli réalise son film autour de flashbacks. Un film onirique et politique qui relate l’histoire d’une jeune chanteuse, Alia, qui retourne visiter le palais d’une banlieue de Tunis où sa mère était domestique. Alia replonge dans son passé à la mort du prince Sid’Ali.

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Keita, l’héritage du griot (Burkina Faso, 1996)

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L’un des pays les plus pauvres du monde est aussi l’un des pays les plus cinéphiles du monde. Le film de Dani Kouyaté relate l’histoire du griot Djeliba qui se voit investi d’une mission dans un songe alors qu’il dort dans son hamac. Dans la ville, il s’installe dans le jardin d’une famille bourgeoise. L’enfant de la famille, Mabo, est vite intrigué par ce curieux personnage qui lui a promis de lui raconter l’histoire du fondateur de l’empire du Mandingue et du fils de la femme-buffle, Soundjata Keita.

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En attendant le bonheur (Mauritanie, 2002)

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Abdallah est un jeune Malien qui retrouve sa mère dans la petite ville de pécheur Nouadhibou, en attendant son départ vers l’Europe. Abdallah tente d’y déchiffrer la langue et l’univers qui l’entourent. Mais le jeune homme est condamné au silence jusqu’à ce qu’une personne lui apprenne la langue…

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District 9 (Afrique du Sud, 2009)

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Ce film de science-fiction a été réalisé par Neill Blomkamp. C’est une histoire d’extra-terrestres débarquant sur Terre, et d’humains tentant de tirer partie de leur armement extraordinaire.

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Un homme qui crie (Tchad, 2010)

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Réalisé par Mahamat-Saleh Haroun, ce film a reçu le Prix du Jury au Festival de Cannes 2010.

Dans un hôtel de luxe à N’Djamena, Adam, ancien champion de natation, fait office de maître nageur. Mais lors du rachat de l’hôtel, son fils Abdel prend sa place. Le pays, qui est en proie à la guerre civile, demande à la population de l’argent ou un enfant en âge de combattre. Mais Adam n’a pas d’argent, juste son fils…

À SUIVRE : Disney dissimule un message secret dans ses films. L’avez-vous remarqué ?

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